Le Lycée : du projet à la rentrée :
24 avril 1965 : convention passée entre la Ville et l’Etat pour la construction du Lycée.
1966 : achat d’un terrain de 7 hectares par la Ville sur le plateau de la Cormetière et travaux de viabilisation.
4 février 1969 : un arrêté ministériel agrée l’ensemble du projet de construction de la Cité scolaire de la Zone sud.
1970 : 1re rentrée scolaire avec 15 classes et 439 élèves, 45 professeurs. Le Lycée n’est encore qu’une annexe du Lycée Colbert. Le Proviseur est M. Faure. Les travaux se poursuivent.
1971 : 2e rentrée. Les travaux sont achevés et le Lycée de la Cormetière accueille près de 900 élèves, encadrés par 65 professeurs, 12 surveillants, 24 agents de service et 16 personnes des services de l’Administration et du Secrétariat. Le lycée accueille aussi dans ses murs 220 élèves du futur collège Joachim du Bellay dont la construction est à peine commencée. Ils y resteront jusqu’à la fin de l’année scolaire 1973-1974.
Le nom du Lycée :
30 juin 1976 : le Conseil d’Administration du Lycée propose le nom de « Lycée Europe-Robert-Schuman ». Ce nom fut officiellement accepté par un arrêté préfectoral le 18 mars 1977.
Le 22 avril 1985, à l’occasion de la journée de l’Europe : inauguration de la plaque apposée dans le hall d’entrée, à la mémoire de Robert Schuman.
Dans le cadre de la politique culturelle définie par André Malraux, le Lycée, comme tout établissement scolaire, devait être dotée d’une oeuvre d’art. Sa réalisation fut confiée au sculpteur italien Williano Tarabella qui travailla, dans du marbre blanc de Carrare, sur le thème de la naissance de l’Europe. Au centre du bloc, « une sphère symbolise l’Europe et le volume pointu qui l’enveloppe représente sa projection dans le futur ». Cette sculpture fut mise en place en juillet 1979, sur la pelouse, à l’entrée du Lycée.
Et Robert Schuman dans tout ça ?
Robert Schuman est considéré comme l’un des pères de la construction européenne. Au lendemain de la guerre, il a su convaincre l’Europe de la nécessité de s’unir dans la prospérité, la paix et la démocratie.
Le 9 mai 1950, sur suggestion de son ami Jean Monnet, Robert Schuman, alors ministre des Affaires étrangères, présente dans le salon de l’Horloge du Quai d’Orsay, sa proposition pour une organisation de l’Europe.
Cette proposition, connue sous le nom de « déclaration Schuman », appelle à la mise en commun sous une autorité internationale des productions française et allemande de charbon et d’acier.
Ce projet, visant à maintenir la paix en Europe, signe la naissance de la construction européenne puisqu’il crée la première communauté européenne : la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier) en 1951.
