L’allemand au lycée Europe-Schuman :
~ enseigné en LV2 dans les sections d’enseignement général et technologique (STMG) et dans les sections d’enseignement professionnel, ainsi qu’en BTS CI. (Rubrique : « nos formations »)~ possibilité pour les élèves de secondes de participer aux « échanges Sauzay ». ~ Présence d’un(e) assistant(e) allemand(e) ou autrichien(ne) ~ Possibilité de passer la certification niveau A2-B1 |
Quelques mots au sujet de la langue allemande et de l’Allemagne.
L’allemand est une langue d’origine indo-européenne, comme l’anglais avec laquelle elle a une évidente parenté lexicale. C’est la langue maternelle la plus parlée dans l’Union Européenne (UE).
Parler l’allemand, c’est se faire comprendre en Allemagne (357 000 km2, 82 millions d’hab.), en Autriche, en Suisse Alémanique dont c’est la langue nationale, mais aussi dans de nombreux pays de l’Europe de l’Est où l’allemand est parlé plus ou moins couramment comme en Pologne, en Russie, en République Tchèque, etc..
La République Fédérale d’Allemagne (16 Länder/états) est en effet fortement ancrée au cœur de l’Europe, tournée à la fois vers l’Ouest (relations privilégiées avec la France), vers les pays de l’Est avec lesquels elle a entretenu d’étroites relations tout au long de son histoire et aussi vers les pays nordiques tels que le Danemark ou la Suède.
Sa capitale Berlin ( 3,4 millions d’hab., 890 Km2) se situe d’ailleurs au nord-est du pays, ce qui lui confère une place centrale en Europe. |
Parler l’allemand, c’est s’ouvrir à la culture de langue germanique, riche de son passé (Bach, Beethoven, Mozart, Gustav Mahler, Luther, Goethe, Kant, Hegel, Freud, Kafka, Thomas Mann, etc…), mais toujours aussi vivante et novatrice dans le monde de la musique, des lettres et de la pensée comme dans celui de l’architecture (Stockhausen, Adorno, Günter Grass, Dürrenmatt, Süskind, Heiner Müller, Elfriede Jelinek, Bernhardt Schlink, Daniel Kehlmann, Pina Bausch, etc…).
La vitalité de la vie berlinoise en témoigne. |
Parler l’allemand permet de faire vivre la relation unique en son genre que la France et l’Allemagne entretiennent depuis 47 ans. Les deux pays ont su transformer leurs affrontements passés en moteur de la paix sur le continent européen.
La réconciliation franco-allemande a été scellée à Paris le 22 janvier 1963 (22 janvier = « Journée franco-allemande ») par le Traité de l’Elysée signé entre le général De Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer. Depuis, les différents chefs d’état français et allemands n’ont jamais cessé de travailler ensemble, et souvent en entretenant des relations d’estime réciproque et même d’amitié, pour faire vivre l’Union Européenne (Pompidou-Brandt, Giscard d’Estaing- Schmidt, Mitterand-Kohl, Chirac-Schröder, Sarkozy-Merkel).
Les réalisations communes sont très nombreuses aussi bien sur le plan économique que sur le plan culturel (Adventis, EADS, Airbus, Arte, …) . Grâce à l’OFAJ (Office Franco-Allemand pour la Jeunesse) de nombreux échanges et partenariats entre écoles, universités et entreprises permettent aux jeunes français et allemands de se rencontrer, de mieux se connaître, de s’apprécier et de pratiquer en situation la langue du partenaire :7 millions de jeunes ont déjà participé à de tels échanges !
Faites comme eux : « mettez de l’allemand dans votre jeu ! »